Baycrest Centre - Baycrest

Épisode 10 de Défiez la démence – Comment réduire son stress pour avoir un cerveau en santé

Dans cet épisode spécial en deux parties, Défiez la démence se penche sur le stress et les proches aidants. Tout d’abord, découvrez comment le stress peut nuire à la santé du cerveau. Jay et Allison parleront à « Zoe », une femme de 53 ans aux prises avec un syndrome de stress post‑traumatique depuis qu’elle a failli trouver la mort lors d’une agression contre une victime prise au hasard, et au D^r William Malarkey (Ohio State University), une sommité du monde du stress et de la santé du cerveau. Le deuxième épisode porte précisément sur le stress lié au fait d’être un proche aidant et sur la façon dont cela peut accroître le risque de démence. Écoutez ces deux épisodes pour obtenir des conseils pratiques qui vous aideront à protéger votre cerveau dès aujourd’hui.
Defier la démence est une version traduite du balado anglais Defy Dementia. Toutes les voix entendues dans Défier la démence ont été générées par un logiciel à base d’intelligence artificielle.

Épisode 10: Transcription

Principaux points à retenir

Le stress est une réaction psychologique et physique normale aux exigences de la vie.
2. Le stress nous touche tous différemment et peut nuire à notre santé émotionnelle, mentale et physique.
3. S’il n’est pas géré, le stress peut provoquer une inflammation du cerveau et aggraver d’autres facteurs de risque de démence, comme le sommeil ou la tension artérielle, augmentant ainsi notre risque de démence.

Actions clés

1. Développez votre résilience face au stress d’une manière qui vous convient, comme par l’exercice, les liens sociaux ou la méditation de pleine conscience.
2. Commencez par un changement simple et ajoutez-en d’autres au besoin.
3. Si vous avez du mal à gérer votre stress, parlez-en avec un professionnel de la santé.

Apprenez-en plus sur nos invités

« Zoe » (dont le nom a été changé pour préserver l’anonymat) est une femme de 53 ans, originaire des Antilles, qui est travailleuse sociale en Ontario. Elle a travaillé dans un foyer de groupe, comme aide‑soignante en psychiatrie, et avec des personnes itinérantes, des toxicomanes et des personnes atteintes de démence. Elle a conçu des programmes de bien‑être et de thérapie faisant appel à l’horticulture, à la musique, au sport et à l’engagement communautaire. Zoe utilise un pseudonyme parce qu’elle ne veut pas que ses enfants apprennent qu’elle a failli être tuée lors d’une agression contre une victime prise au hasard. Avant ce drame, Zoe canalisait son stress en faisant du sport, mais ce nouveau stress était accablant. Son médecin lui a conseillé de voir un psychiatre, qui lui a diagnostiqué un trouble de stress post‑traumatique et offert une thérapie. Au fil du temps, grâce à la thérapie, Zoe a pu recommencer à aller au gym pour canaliser son stress.

Le D^r William Malarkey est un endocrinologue et chercheur qui étudie les effets du stress sur le corps, le cerveau et la santé en général. Il est directeur associé à l’Institute for Behavioral Medicine Research (IBMR) à l’Ohio State University. L’IBMR étudie la psycho‑neuro‑immunologie, soit l’étude des interactions du cerveau avec le système immunitaire du corps, en s’appuyant sur divers domaines de recherche comme l’immunologie, la virologie, la psychiatrie, la psychologie, l’endocrinologie, la biologie moléculaire, le comportement, l’oncologie et les neurosciences. Le D^r Malarkey est aussi directeur du Ohio State Clinical Research Center et professeur émérite à la faculté de médecine interne de l’Ohio State University. Il traite également des patients atteints de troubles du système immunitaire et endocrinien. Il pratique la médecine depuis 1965.